Se munir de la Carte de Presse Jeune, c’est adhérer à la Charte des journalistes jeunes et faire savoir que la presse jeune est libre et responsable. Sophie Caldaguès est revenue sur son utilisation de la carte de presse jeune au quotidien :
Un événement notable lié à la carte de presse jeune ?
J’ai réussi à entrer gratuitement à l’exposition « comédies musicales » à la Cité de la Musique Philharmonie de Paris de la Villette. Comment cela s’est-il passé ? J’ai juste présenté ma carte de presse jeune au guichet et leur ai demandé « Est-ce que j’ai le tarif presse ; c’est-à-dire gratuité ; en vous présentant cela ? » Ils ont répondu par l’affirmative, et je n’ai rien payé. J’étais toute fière et ai pu profiter de l’exposition assez sereinement. J’ai même écrit un article à la suite. Mes ami.e.s étaient sidéré.e.s.J’essaye de la valoriser au maximum, moins pour avoir les avantages journalistiques, mais plus pour me sentir légitime.De plus, je la montre à tout le monde.
Lorsque je souhaite participer à un événement, je la sors de mon portefeuille et la présente généralement au début à « l’accueil », puis je demande gentiment et poliment si je peux accéder à des avantages (financiers ou bien liés à l’événement type « backstage ») grâce à la carte. Je n’ai encore pas pu bénéficier d’accréditations (de festivals par exemple) à distance car je n’en ai pas demandé. Si je devais le faire, je pense que je contacterai le service communication de l’événement. Il arrive cependant que cela ne marche pas toujours; on m’a rétorqué une fois que « ce n’était pas une vraie carte de presse ». C’est dommage.
D’autres moments-clés ?
Oui, à l’inauguration du Grand Paris Express dans le 93. Il y avait une soirée dédiée avec des exposants et beaucoup d’informations sur le GPE. J’ai pu récolter des interviews grâce à la carte, même si l’événement était ouvert à tous.tes.
Pourquoi avoir demandé ta carte de presse jeune ?
Je ne savais pas qu’on pouvait la demander/l’obtenir aussi « facilement ». C’est pendant le festival Expresso, auquel j’ai participé en 2018 que je l’ai reçue. Je croyais en effet qu’il fallait avoir « fait ses preuves » ou démontrer de son expérience dans le journalisme. J’ai été très fière et ravie. Pour moi, elle signifie une certaine légitimité à écrire et à être reconnu.e même de manière bénévole, sans pour autant être professionnel.le.
D’ailleurs, sur les 6 articles de la charte des journalistes jeunes, ceux qui me parlent le plus sont les suivants :
Maintenant, c’est à vous !
N’hésitez pas à nous faire part des succès et difficultés rencontrés avec votre Carte de presse jeune dans vos pratiques. Vos témoignages aideront l’association à faire progresser la cause de la presse jeune et à développer ses activités pour les journalistes jeunes.