Informations sur la 2ème édition du concours Kaléïdo'Scoop
Au total, ce sont 246 journaux qui ont participé à cette première édition du concours… dont 18 ont été récompensés par des prix !
Les délibérations se sont tenues début mai 2015, afin d’établir le palmarès de la deuxième édition du concours Kaléïdo’scoop. Ce sont des bénévoles de l’association Jets d’encre, des partenaires du concours, des professionnel·le·s de l’éducation aux médias, des journalistes professionnel·le·s et des journalistes jeunes qui se sont réuni·e·s pour apprécier la presse jeune dans toute sa diversité.
Vous voulez en savoir plus sur les lauréats ? Vous pouvez consulter directement les journaux des lauréats collégiens, lycéens, étudiants ou de quartier et de ville ainsi que les lauréat·e·s du prix spécial dessin de presse.
Catégorie Collège
Meilleur Journal
Zoom sur Cleunay
Collège Cleunay
Rennes (35)
Meilleur Espoir
L’Echo du Piton
Collège du Sancerre
Sancerre (18)
Mention « Collégien déchaîné »
Made In Bréguières (M.IB.)
Collège Les Bréguières
Cagnes sur Mer (06)
Meilleur Journal en ligne
Au Menu du Canard
Collège Mongolfier
Paris (75)
Catégorie Lycée
Meilleur Journal
La Gazette Saucisse
Lycée Jean Macé
Lanester (56)
Coup de Cœur
La Mouette Bâillonée
Lycée Marcelin Berthelot
Saint-Maur-des-Fossés (94)
Meilleur Magazine
The Fool on the Hill
Lycée Henri IV
Paris (75)
Meilleur Journal en ligne
Dépêche Marcel
Lycée Marcelin Berthelot
Saint-Maur-des-Fossés (94)
Catégorie Etudiant
Meilleur Journal
Kaktüm
ENSA de Marseille
Marseille (13)
Coup de coeur
Louvr’Boîte
Ecole du Louvre
Paris (75)
Meilleur Espoir
Le Barbu
La Sorbonne
Cachan (94)
Catégorie Journal de Quartier et de Ville
Meilleur Journal
Trip Magazine
Journal indépendant
Dinan (22)
Prix de la Créativité
LINKULT
Centre social « La Haüt »
Oloron Sainte Marie (64)
Meilleur Espoir
Epix
Indépendant
Limoges (87)
Meilleur Journal en ligne
La Revue Y
Journal indépendant
Orléans (45)
Prix spécial Dessin de presse
Meilleur Dessin
La Gazette Saucisse
Lycée Jean Macé
Lanester (56)
Coup de coeur
Le Britannicus
Lycée Racine
Paris (75)
Meilleur espoir
Pressqu’Ilsle
Collège de l’Isle
Vienne (38)
La 2nde édition de Kaléïdo’scoop – concours national de la presse d’initiative jeune – est organisée par l’association Jets d’encre.
Calendrier général
Lundi 5 janvier 2015 : Ouverture des inscriptions
Dimanche 22 mars 2015 à minuit : Fermeture des inscriptions
Mai : Jury
Mercredi 10 juin 2015 : Remise des prix
Public du concours
Le concours est ouvert à tous les journaux écrits imprimés sur papier ou diffusés en ligne, réalisés par des jeunes âgés de 12 à 25 ans, qu’ils soient dans un cadre scolaire, associatif, ou autre. Les publications doivent être tournées vers l’actualité au sens large du terme : actualité scolaire, extrascolaire, associative, locale, nationale, internationale, culturelle, etc. Le projet de journal se veut facteur de dynamisme au sein de la communauté où il est réalisé et diffusé.
Les catégories
Les journaux participants sont répartis dans quatre catégories :
Journaux collégiens
Journaux lycéens
Journaux étudiants
Journaux de quartier et de ville
Cette année, une catégorie ouvrira exceptionnellement : le Prix Spécial « Dessin de Presse ».
Les journaux en ligne
Un journal jeune en ligne est un espace d’expression jeune sur Internet qui s’inscrit dans une démarche journalistique. Les contributions sont majoritairement écrites -au moins 50%- et peuvent intégrer des formats multimédias. Attention, une duplication du support papier, comme les fichiers PDF accessibles en ligne relèvent de la catégorie des journaux papiers. Web radios et web télés ne sont pas concernées par ce concours.
Le prix spécial « Dessin de presse »
Le dessin de presse est le moyen d’expression mis à l’honneur cette année. Ce prix spécial est donc ouvert à tou·te·s les participant·e·s sans exception sur participation volontaire.
Les participant·e·s devront spécifier leur volonté de participer au concours dans le formulaire d’inscriptions et de joindre trois exemplaires papiers supplémentaires dans le cas des journaux papier. Par conséquent, s’il y avait plusieurs dessins dans votre journal, vous serez prié·e·s de préciser celui que vous souhaiterez voir concourir.
Créer son journal
Peuvent également participer tou·te·s celles·ceux qui n’éditent pas encore de journal, mais qui souhaiteraient profiter de l’occasion de ce concours pour en créer un. L’association Jets d’encre met à disposition des outils pour aider à la création de journaux, disponibles aux adresses www.jetsdencre.asso.fr et créerunjournallycéen.fr .
Modalités de participation
Les publications soumises au concours Kaléïdo’scoop doivent être produites dans le courant de l’année scolaire, entre septembre 2014 et le 22 mars 2015. A noter : il est interdit de concourir dans la catégorie en ligne et papier la même année.
Lors de l’inscription au concours, les rédactions jeunes devront obligatoirement remplir le formulaire en ligne, avant le dimanche 22 mars 2015, à minuit. La signature de ce formulaire, sous forme de cases à cocher, vaut acceptation du présent règlement.
Pour les journaux papiers : envoyer votre journal sous format PDF à contact@concours-kaleidoscoop.fr et trois exemplaires papiers d’un seul des numéros du journal parus au cours de l’année 2014/2015, à l’association Jets d’encre, dans la semaine suivant l’inscription en ligne :
Association Jets d’encre
Concours Kaléïdo’scoop
39 rue des Cascades
75020 Paris
Dans le cas de participation au prix spécial, cocher la case dans le formulaire d’inscription et joindre trois exemplaires papier supplémentaires. Attention, les journaux ne seront pas retournés. Pour les journaux en ligne : toute actualisation postérieure au dimanche 22 mars 2014 à minuit, ne sera pas prise en compte par le jury.
Modalités de sélection
Les journalistes jeunes ont l’obligation de se conformer aux règles déontologiques propres au journalisme. Les journaux participants seront sélectionnés selon les critères suivants :
Les journaux « papier »
Qualités rédactionnelles : contenu, style, analyse / réflexion, diversité des sujets
Qualités visuelles : maquette et mise en pages, création graphique, illustrations
Identité du journal : personnalité, originalité, ton et ligne éditoriale
Responsabilité : identification des sources, mentions légales
Démarche du projet identifiée : place dans la vie de l’établissement, du quartier ou de la ville, prise en compte des lecteurs
Organisation des rubriques : cohérence, facilité de lecture, sommaire
Les journaux « en ligne »
Qualités rédactionnelles : contenu, style, analyse / réflexion, diversité des sujets
Illustrations, pertinence des liens, enrichissement multimédia, fréquence d’actualisation
Identité du journal : personnalité, originalité, ton, ligne éditoriale
Responsabilité : identification des sources, mentions légales
Démarche du projet identifiée : place dans la vie de l’établissement, du quartier ou de la ville, prise en compte des lecteurs, possibilité de commentaires
Navigation : esthétique, lisibilité, attractivité, clarté de l’arborescence, rubriquage
Néanmoins, les juré·e·s tiendront compte du contexte de réalisation du journal (ressources budgétaires, techniques, organisationnelles et sociales) pour apprécier la diversité des publications jeunes.
Le prix spécial « Dessin de presse »
Qualités intellectuelles : contenu, analyse / réflexion, pertinence du sujet et exploitation originale, regard décalé, prise de parti.
Qualités visuelles : clarté du dessin, différente d’une simple illustration.
Identité du dessin : personnalité, originalité, ton du dessinateur.
Cohérence du dessin : insertion dans la maquette et mise en page, relation à un thème (article, dossier, journal), sinon titre cohérent, signature.
Prix et dotations
Le concours Kaléïdo’scoop a pour but d’encourager, développer et pérenniser les publications des journalistes jeunes. Les 9000€ de dotations prévues pour les lauréat·e·s s’inscrivent donc dans cette même démarche. Cette somme est répartie entre 19 prix qui prendront des formes diverses aussi bien en dotations en matériel informatique que du mécénat de compétences, de visites de rédactions, de stages, d’abonnements, d’impressions, etc…
Carte de presse jeune
La carte de presse jeune est un signe de reconnaissance pour tous les journalistes jeunes investi·e·s dans la réalisation d’un journal, elle est éditée uniquement par l’association Jets d’encre. Ni un gadget commercial ni une imitation de la carte professionnelle, elle est le symbole de l’appartenance aux valeurs exprimées dans la Charte des Journalistes jeunes, le code de déontologie de la presse jeune ainsi qu’un gage de crédibilité.
Tou·te·s les membres des rédactions lauréates, se verront offrir la possibilité d’obtenir gratuitement la Carte de presse jeune, délivrée par l’association Jets d’encre. Informations sur www.jetsdencre.asso.fr. Toutes les demandes de Carte dans ce cadre sont à effectuer au plus tard le 15 juillet 2014 – délai de rigueur.
La remise des prix aura lieu à Paris, en présence des lauréat·e·s et des partenaires du concours.
L’obtention des dotations en matériel informatique se fera lors de la remise des prix. Pour les dotations immatérielles (abonnements, mécénat de compétence), il sera demandé aux lauréat·e·s de contacter Jets d’encre avant le 30 juin 2015.
Les jurys
Une fiche conseil pour chaque journal
Publication papier ou en ligne, primée ou non, chaque rédaction participante se verra retourner une « fiche conseil » réalisée par les bénévoles, conçue pour apporter des conseils et des pistes de réflexion.
Composition du jury
Une présélection précédera le jury. Les jurys seront constitués de représentant·e·s de l’association Jets d’encre, des partenaires, de représentant·e·s des instances de la « Vie lycéenne », d’ancien·ne·s journalistes jeunes, de journalistes professionnel·le·s et de personnalité·e·s. De plus, les journalistes jeunes des rédactions lauréates de l’édition précédente sont invité·e·s à prendre part à ces travaux.
Le jury du prix spécial comportera des dessinateur·trice·s de presse en plus des jurés « classiques » énoncés précédemment.
A noter
Les équipes primées comme meilleur journal dans leur catégorie pour cette édition du concours seront invitées à participer aux travaux du jury pour le concours Kaléïdo’scoop de l’année suivante ; elles sont donc placées hors-concours pour l’édition 2016.
Les décisions des jurys seront sans appel.
Le concours Kaléïdo’scoop, c’est reparti ! Changement d’année, changement de responsable.
Si vous aviez connu Morgane qui s’est chargé de tout l’an passé, il est temps pour vous de faire connaissance avec la nouvelle coordinatrice du concours national de la presse jeune. Pour cela, quelques petits chiffres me viennent à l’esprit :
Elle a 18 ans dont 4 passées au sein de l’association Jets d’encre.
1 journal monté au lycée.
3 ans au poste de directrice de publication de son journal.
1m66 de concentré de rage de servir la presse d’initiative jeune.
450 litres de thé à la menthe ingurgités lors des bouclages/festivals Expresso/périodes de rush.
100 milliards de neurones bouillonnants de projets et d’enthousiasme.
10 petits doigts agiles, ayant hâte de feuilleter des journaux jeunes (20 en comptant les doigts de pieds).
24 heures par semaine à consacrer à l’unique concours national de la presse jeune.
Elle s’appelle Marie.
Et Marie, c’est moi.
Je me suis engagée pour porter ce concours parce que cela me semblait être la continuité évidente et naturelle de ma vie d’actions pour la presse jeune.
Après une vie lycéenne ponctuée par les réunions Rézo auxquelles j’ai assisté et que j’ai ensuite animé ; enchantée par les festivals Expresso, j’ai dû faire un an de pause pour mener à bien ma scolarité. A la fin de cette année-là, le besoin de m’engager à nouveau se faisait grandement sentir. C’est là que Jets d’encre a pointé le bout de son nez.
J’ai donc entendu parler de ce nouveau concours de la presse jeune au nom tarabiscoté et je me suis lancée dans l’aventure.
Ce qui m’a plu dans ce projet, c’est la redécouverte permanente d’une presse jeune qui se renouvelle encore et toujours face aux obstacles auxquels elle peut faire face et face à ses opportunités. Je connais ce bonheur de publier un journal dans lequel j’exprime mes propres opinions, avec une ligne éditoriale libre, donc avoir pour mission de récompenser les meilleurs journaux, ça n’a pas de prix.
Pour finir, je dirais que l’engagement fait partie de ma vie quotidienne et je ne suis pas prête de l’abandonner !
J’espère que cette courte présentation vous aura plu et au plaisir de vous lire !
Vous avez entendu parler du super prix spécial Dessin de presse de l’édition 2015 du concours Kaléïdo’scoop ? Mais connaissez-vous sa super marraine, Camille Besse ?
Pas encore bande de journalistes jeunes ? Quelle honte ! Je l’ai rencontré et elle a accepté de répondre à mes questions pour assouvir votre intarissable curiosité. Lisez-moi ça et vous n’hésiterez plus une seconde avant de vous inscrire au prix spécial Dessin de presse !
« Bonjour Camille,
Est ce que tu pourrais te présenter en 5 mots ?
Ah la question piège dès le début -rires. Alors…
Dessinatrice, Femme, Journaliste, Humaniste, Gauchiste.
Ah, journaliste ? Les dessinateur·trice·s de presse sont journalistes ?
On ne naît pas journaliste on le devient. Avant je ne faisais que du dessin éditorial, donc c’était facile, c’était simplement commenter le sujet en faisant une blague. Je pense que je fais du journalisme par la force des choses à la manière d’un·e dessinateur·trice. Je me retrouve à rencontrer des gens et retranscrire de ce qu’ils·elles pensent.
Je fais ça d’un point de vue subjectif, je marche plus à l’émotion, je vais aborder les choses différemment d’un·e journaliste qui va faire les choses de manière plus carrée. C’est peut être pour ça que c’est intéressant d’avoir un·e dessinateur·trice, parce qu’il·elle va rapporter les choses d’une manière différente.
Je pense que c’est quand même du journalisme et notamment dans certaines situations où les journalistes sont pas les bienvenu·e·s, c’est rare qu’on refuse un·e dessinateur·trice, ça permet d’entrer dans des endroits où c’est plus difficile d’entrer pour des journalistes.
Pourquoi vous auriez plus de facilités à rentrer là où les journalistes ne sont pas les bienvenu·e·s ? Parce que les gens vous prennent pas au sérieux ?
Déjà ça et aussi parce que je ne prends pas de photos, parce que les gens ne veulent pas être pris en photos, par contre les gens adorent être dessinés.
Mais c’est assez paradoxal parce que dans le dessin on juge les gens, on peut les déformer ?
Oui mais justement ! On les reconnaîtra pas, il y a pas le côté légal, le côté très froid, le côté très clinique de la photo et parfois du journalisme, moi je passe par des angles… Ah non c’est pas vrai de dire ça. J’allais dire que les angles sont beaucoup plus arrondis, mais les angles sont quelques fois plus sévères quand on rentre dans la caricature. Je choisis ce que je dessine.
Ces endroits dont je parlais précédemment où les journalistes ne sont pas désiré·e·s c’est souvent la prison les lieux d’enfermement, des victimes. Pour ces dessins a priori c’est des personnes envers qui je vais être bienveillante : je ne me suis jamais retrouvée à vouloir assassiner quelqu’un·e qui m’a fait confiance, qui m’a accepté auprès de lui alors que c’était pas évident. Dans ces situations là ce sont des gens pour qui on éprouve de l’empathie envers qui on a du respect.
Pourquoi avoir choisi d’être dessinatrice de presse et comment as-tu fait pour exercer ce métier ?
Je voulais être dessinatrice depuis que j’ai le souvenir de vouloir faire un métier. Quand j’étais petite en fait je voulais être Picasso – non je n’avais pas du tout un ego démesuré- et puis à 7 ans j’ai vu un tableau de Picasso qu’il avait fait à l’âge de 7 ans et du coup j’ai compris que pour Picasso c’était un peu raté et que plus modestement j’allais essayer de faire du dessin.
Une passion décidément précoce chez notre marraine !
On m’avait dit que pour faire dessinateur·trice il faut faire de la pub. Donc quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, bah je disais que je voulais faire de la pub. J’ai donc fait un bac art plastique pour entrer dans des écoles d’art, je suis entrée dans de très bonnes écoles d’art, j’ai réussi tous mes concours, j’ai tout bien fait comme il faut.
J’ai fait un BTS de communication visuelle, donc de pub donc? je suis sortie de là j’avais 20 berges, j’avais mon joli BTS des arts appliqués et j’ai bossé en agence de com’ événementielle… Et j’ai compris que c’était pas ça , qu’il y avait un problème : j’aimais pas ça. Je suis restée 4 ou 5 mois le temps de faire du blé mais mon but c’était pas de me retrouver à 20 ans à gagner plus d’argent que mon père…
Et puis je me suis barrée de là en courant !
Et j’ai repris mes études, je suis retournée aux Arts Déco de Strasbourg, là je m’étais dit que j’allais faire de la BD, j’aimais bien raconter des histoires. On avait un blog avec des copines qui s’appelait Dessin Fanzine qui marchait bien à l’époque c’était un des premiers trucs où on a trouvé des BD de nanas, on faisait vraiment parti des premières. Bon après ça s’est répandu mais on était les premières. Ah et je suis une grosse feignasse aussi, je suis super impatiente, -ça peut être le 6e mot tiens [cf question 1]
Et en fait faire de la BD c’est super long, c’est hyper fastidieux, il faut construire une histoire et plus ça allait plus mes BD étaient courtes, donc très rapidement elles faisaient plus qu’une page. Et puis j’ai découvert le strip BD en 3 cases et c’était génial : 3 cases et une chute ! Et plus ça allait même le strip je trouvais ça trop long, à la fin y’avait plus qu’un dessin.
Et parallèlement à ça, il faut savoir que j’ai grandi dans une famille avec une conscience sociale élevée, mon père est délégué syndical, mon grand père était communiste, mais jusque là ça m’avait pas vraiment atteinte. Et avec la maturité, en me barrant de la com’ en ayant l’impression de servir à rien j’ai eu besoin de me dire que mon dessin allait me servir à quelque chose et d’y associer un discours politique, social, on appelle ça comme on veut mais en tous cas de vraiment mettre du contenu. La fiction en fait ne m’intéressait pas. Et ce qui m’intéressait c’était le réel.
Donc si on associe le fait qu’on veuille parler du réel avec le fait qu’on soit une grosse feignasse en faisant du dessin, je pense qu’on arrive très logiquement au dessin de presse. »
Vous n’en avez pas eu assez ? Vous avez l’impression de ne pas encore assez connaître cette femme hors du commun ? Vous trépignez d’impatience, vous et votre curiosité aiguisée de journaliste jeune ?
Alors rendez-vous la semaine prochaine pour la suite de l’interview ! A suivre…
Vous piaffez d’impatience depuis la semaine dernière et là vous craquez, vous ne pouvez plus attendre ? Chose promise, chose due ! Voici la deuxième partie de l’interview de la marraine du prix spécial dessin de presse. Cette semaine, Camille nous fait un dessin particulier : celui de la vie d’un·e dessinateur·trice de presse.
Pourquoi as-tu dessiné dans les journaux dans lesquels dans tu as dessiné et pas d’autres ?
J’ai eu un bol monstrueux. J’ai fais les beaux arts de Strasbourg, et 6 mois avant la fin de mon cursus, j’ai compris que c’était vers le dessin de presse qu’il allait falloir se tourner – eh oui, il n’est jamais trop tard.
J’ai donc décidé de faire mon mémoire sur ça, sur le dessin de presse. Parce que j’y connaissais que dalle au dessin de presse et je me suis dit qu’en me donnant le temps de faire un mémoire sur le sujet je pourrais me faire une culture G dessus et j’en saurais un peu plus. Donc je suis allée interviewer Willem et Siné grâce à mon père qui pour mes 25 ans m’a offert le numéro de téléphone de Siné qui a eu la gentillesse de me recevoir.
Il m’a filé le numéro de Catherine Meurisse qui m’a donné rendez-vous pour l’interview à Charlie et puis vu que j’étais à Charlie, elle m’a dit “c’est trop con va interviewer Cabu”.
On ne me l’a pas proposé deux fois.
Une fois que j’ai eu mon diplôme en poche je me suis servie de ça un peu comme d’un prétexte pour retourner à Charlie leur donner un exemplaire de mon mémoire où ils étaient tou·te·s cité·e·s et leur montrer mes dessins. Ça a interpellé Jul, à l’époque j’avais un humour très influencé par le sien je crois et il a montré les dessins à Cabu il a pigé qu’il y avait un truc : je dessinais très très très très mal mais mes blagues tenaient à peu près et Cabu a montré mon boulot à Philippe Val [ndrl : le directeur de rédaction], qui était encore en poste à l’époque.
Il m’a invité à prendre un café la semaine d’après, on a discuté un peu et à la fin il m’a dit “Je pense que tu as ta place dans ce métier là, donc ce que tu vas faire c’est que tu vas revenir et puis tu vas t’asseoir avec nous et tu vas apprendre”. Donc à 25 balais j’avais mon diplôme fraîchement en poche et j’étais assise à la grande table de la salle de rédaction entre Cabu et Luz c’est à dire Dieu et son prophète. Et j’ai appris. Et trois mois après ils·elles publiaient mon premier dessin, donc j’ai publié mon premier dessin à 25 ans dans Charlie Hebdo. J’ai eu un bol monstrueux.
A partir du moment où on est à Charlie ça ouvre plein de portes. Tout le monde se connaît. Je ne suis restée que 5 ans là bas, j’étais pigiste. Mais c’est eux·elles qui m’ont présenté l’équipe de l’Huma qui commençait à faire rentrer du dessin de presse dans son chemin de fer, notamment avec la création des pages Cactus en 2010.
Causette a été montée à cette époque là par Grégory Lassus-Debat pigiste lui-même pour Charlie et qui a d’ailleurs appris le métier de journaliste, et par Liliane Roudière qui a été attachée de presse pour Charlie pendant 15 ans. Liliane voulait absolument Catherine Meurisse à Causette. Mais Catherine ne voulait pas et Liliane insistait, insistait, insistait, alors Catherine, sûrement pour se débarrasser de Liliane, lui a dit “T’as qu’à prendre Camille”. Liliane a fait pas mal de résistance et finalement j’étais juste super bien là bas, super à ma place et donc je suis restée. Je suis très bien à Causette et on me laisse là bas une liberté incroyable.
J’étais bien, donc je suis restée !
Une liberté incroyable ? C’est à dire ?
Bah je fais ce que je veux. Bon, ça passe quand même par le filtre de la conf’ de rédac’ et faut que les sujets soient acceptés. C’est quand même pareil que pour les journalistes : on propose et la rédac’ dispose.
Par exemple – Et hop ! Grosse digression !
Je suis partie au Danemark avec Tignous en novembre, on a rencontré l’association des caricaturistes danois dont on a beaucoup entendu parler depuis… Et là bas j’ai trouvé un sujet incroyable dont je ne vous parlerais pas pour ne pas me le faire piquer ! Je rentre je dis « Ouah j’ai un sujet de fou « ! Ils·elles sont là : « allez hop ! Sujet, devis budget c’est parti quoi ! » Ils·elles nous donnent les moyens de faire les choses : « t’as besoin de 3 pages ? Allez, prend 3 pages ! » Bon c’est pas tout le temps comme ça, mais globalement, si.
Là je participais à un stage de citoyenneté avec des mineur·e·s condamné·e·s, personne ne sait que ce truc là existe, même les juges ne savent pas que ça existe, du coup c’est un super sujet ! Et j’arrive je dis « Ouah ! faut faire un truc dessus » : 3 pages . Super ! Bon de la même manière, je voulais garder la rubrique politique, on me l’a laissé, j’ai pu tester 50 débuts de BD différentes et que à chaque fois c’est “c’est bon bah vas-y essaie”, c’est pas toujours aussi simple.
J’idéalise un peu le tableau mais c’est un journal qui est jeune qui a un chemin de fer hyper souple, on peut inventer une rubrique du jour au lendemain. Causette a ce côté un peu punk qui fait qu’on peut se permettre d’inventer une rubrique si on en a besoin et si il y a un truc qui nous tient vraiment à cœur et qui est de qualité ça passera. Donc ça c’est chouette. Je bosse aussi à l’Huma dimanche grâce à Charb qui m’avait présenté à André [Carrel] qui était le rédac’ chef de l’époque il y a un an et demi. Donc j’ai ma page toutes les semaines depuis un an et demi.
Ça ressemble à quoi une vie de dessinateur·trice·s de presse ? Tu fais quoi de tes journées concrètement ?
Je cours après le temps.
Concrètement avant j’avais un atelier que je partageais avec d’autres dessinateur·rice·s et donc le lundi j’allais à Charlie, le mardi à Causette, le mercredi jeudi à mon atelier et vendredi je faisais encore un autre truc. Enfin je courais partout, j’avais le dos en vrac à force de porter mon ordinateur et je devenais folle.
Depuis que Causette a déménagé il y a un an ou deux maintenant j’ai mon bureau là bas, donc ma vie s’est beaucoup simplifiée. En gros j’ai des horaires de bureau : je fais 10h-19h avec énormément de souplesse parce qu’en fait je suis pas obligée -ça c’est super- je suis en CDI à mi-temps à Causette, ça c’est pareil, normalement c’est un truc qui n’existe pas ! Juste un bol monstrueux une fois de plus ! Parce que la vraie vie d’un·e dessinateur·trice de presse c’est courir après la pige en crevant la dalle, ce qui a été mon cas pendant 5 ans mais il y en a qui font ça toute leur vie alors je vais pas me plaindre. Voilà.
J’essaie de m’organiser pour que les dead-lines tombent à des moments où j’ai le temps de faire des trucs. Le lundi matin je vais à la conf’ de rédac’ de l’Huma, lundi après midi je dessine, mardi je fais les dessins pour Marianne. Ça c’est pour les hebdo c’est régulier, on finit par s’organiser. Là se pose la question de reprendre du service à Charlie je pense pas que je vais le faire parce qu’ils·elles bouclent le vendredi après midi. Causette c’est un mensuel donc je sais que la semaine avant le bouclage faut que je sois super light sur le reste parce que tout tombe en même temps à la dernière minute et c’est super charrette -comme d’habitude.
J’ai d’autres parutions, genre Tsugi où je fais un dessin une fois par mois c’est cool, ils·elles s’y prennent 10 jours avant, ils·elles m’envoient le sujet, -mais je le fais à la dernière minute. Je bosse aussi à la maison écologique, c’est tous les deux mois. Puis après il y a des trucs ponctuels, comme 10 pages de bd reportage pour Regards avec une ancienne journaliste de Causette qui est redevenue pigiste. C’est super intéressant mais c’est 10 pages dans 2 jours je sais pas comment je vais faire… Enfin j’en ai déjà fait 5 (héhé).
Sinon c’est très compliqué et depuis le 7 janvier – vu que j’ai trop de temps libre – j’ai décidé de me porter volontaire pour un truc super que fait le 93 qui s’appelle “Nous sommes la République” et qui propose aux collèges du 93 de faire intervenir des marraines et parrains comme Edouard Zambeaux. Du coup les établissements scolaires appellent et nous on va animer des ateliers et on va faire des interventions. Je bossais aussi avec la PJJ [Protection Judiciaire de la Jeunesse] pour le stage de citoyenneté. C’est vraiment à la demande les interventions. Je faisais aussi des ateliers en maison d’arrêt cet été à Villepinte donc je pense que ça fait aussi partie du métier de faire de la pédagogie.
J’ai tenté de faire fonctionner mon cerveau depuis le mois de Janvier et c’est pas toujours simple et tenter de réfléchir un peu à notre responsabilité commune dans ce qui s’est passé. Je sais pas ce qu’en penserait Charb, mais être dessinateur·trice c’est dessiner Mahomet, se foutre de la gueule des religions, tout ça on a le droit de le faire c’est pas du tout à remettre en cause mais je pense que parallèlement à ça on a le devoir de pédagogie pour que notre métier soit compris.
Et là c’était frappant avec ces jeunes hier qui étaient tou·te·s a peu près d’accord je pense pour dire “Il faut pas dessiner le Prophète c’est pas respectueux et on a été très choqué·e·s par les dessins » et on a parlé notamment d’un dessin de Riss intitulé “Le Coran c’est de la merde”. Le dessin représente un musulman qui tient le Coran sur son coeur et qui se fait tirer dessus, donc il meurt et donc le Coran c’est de la merde au sens où ça n’arrête pas les balles.
Et je leur ai expliqué que peut être que ce dessin ne veut pas dire que le Coran c’est de la merde sinon on aurait juste écrit ça sans dessin. Mais qu’il y avait un message derrière et que ce message c’était que les premières victimes de l’islamisme ce sont les musulman·e·s eux·elles-mêmes.
C’est un dessin qui amenait à la réflexion et qui faisait comprendre que les premiers que Charlie défendait en défendant la laïcité, c’étaient les croyant·e·s. Et en discutant de tout ça on aurait pu croire que j’allais me retrouver face à une bande de jeunes déchaîné·e·s comme voudraient nous le laisser penser certains médias, mais cela a abouti à une discussion constructive où ils·elles m’ont remercié·e·s à la fin et ils·elles m’ont dit “Ouais bah finalement on a compris, on est pas plus con·ne·s que les autres, si on nous explique on comprend” et c’est pour ça que je pense que nous avons le devoir dessinateur·trice·s d’expliquer pourquoi.
Et bien oui, c’est déjà la fin de cette partie d’interview. Toujours pas satisfait·e·s ? Parfait ! La semaine prochaine, publication de la dernière partie de l’interview. La dernière mais pas des moindres : Camille nous parlera de liberté d’expression.
Je sais que vous avez déjà hâte et que ces mots vous font des frissons de bonheur dans le dos, mais patience. A suivre (encore) …
Au vu des gifs heureux accompagnant les deux parties précédentes de cette interview, vous l’aurez compris, cette interview, je l’aime.
Parce qu’engagée comme elle est, j’ai aimé la faire, la rédiger, la lire, la relire et l’illustrer, j’aurais vraiment été très frustrée de ne pas pouvoir vous la livrer en entier. Camille Besse s’est pliée au jeu de l’interview en répondant à mes questions, mais surtout elle m’a expliqué, pour vous journalistes jeunes, une perception très personnelle de la liberté de la presse et de la liberté d’expression. Ainsi, ces questions n’étaient pas au programme, mais elles sont tout de même venues sur la table.
Voici donc la dernière partie de l’interview de Camille Besse, la marraine du prix Spécial Dessin de presse du concours Kaléïdo’scoop 2015.
Pourquoi as-tu accepté d’être la marraine d’un concours dans une association que tu ne connaissais pas forcément ?
Je sais pas, ça me semble évident en fait… Je ne suis pas si vieille. J’ai un souvenir très frais de mes études et ma sortie d’école et de la même manière que des concours comme Presse Citron et des professionnel·le·s qui m’ont mis le pied à l’étrier et m’ont guidé dans mon chemin. Il me semble que la moindre des choses quand on est le maillon d’une chaîne, c’est de transmettre à son tour et de filer un coup de main si on peut, et puis c’est juste une histoire de droits et de devoirs – c’est tellement horrible dit comme ça !
Et il y a un autre truc dont je commence à me rendre compte, c’est qu’il existe deux discours sur la liberté de la presse et qu’on est minoritaire à tenir le mien. Donc je pense qu’il est de mon “devoir” d’ouvrir ma gueule parce que je veux pas que ce discours meure. C’est le discours de Charlie et on est pas nombreux à penser comme ça.
Et on est de moins en moins nombreux·euses.
Même au sein des dessinateur·trice·s de presse ?
Oui. Je ne veux pas parler au nom des autres… Je pense à Plantu – le pauvre à chaque fois je le prends en exemple. Je l’aime bien, on se connaît, on s’entend bien et je lui ai déjà dit. Mais voilà, Plantu a une association qui s’appelle Cartooning for Peace dont je ne fais pas partie […] même si je trouve qu’ils·elles ont un super moyen de fédérer les bonnes volontés je trouve. Ils ont de la pédagogie. Après le discours de Cartooning for peace c’est quand même un discours limitatif je trouve par rapport à la liberté d’expression et je trouve ça plutôt chiant.
C’est à dire limitatif ? “Je suis Charlie mais” ?
Il y a de ça mais pas que, c’est surtout “On peut rire de tout, mais”. Je pense qu’on peut rire de tout. Point. Et ça on est pas si nombreux à le penser et si personne n’ouvre sa gueule personne le fera, cette parole se perdra.
Et toi pourquoi tu penses qu’on peut rire de tout ?
Parce que mon papa c’est Charb ! (rires)
Non, plus sérieusement, je pense ça parce qu’on est les héritier·e·s de Charb, de Charlie certes, mais on est aussi les héritier·e·s de Daumier, de l’Assiette au beurre, d’une culture satirique ! Il y a des mecs qui sont morts pour ça !
C’est pompeux de sortir ça tout le temps mais c’est vrai ! La France a une tradition de satire de siècles et de siècles et la question que je peux me poser maintenant c’est : qu’est ce qui nous est arrivé·e pour qu’à un moment on devienne si bien-pensant ?
L’argument de plus en plus utilisé “Aujourd’hui c’est mondialisé, il y a internet alors un dessin ici peut tuer là bas.” D’accord, alors dans ce cas là j’arrête tout de suite de dessiner et puis on met tou·te·s une burqa, on ferme notre gueule, on arrête de lire, on arrête de chanter, on arrête de danser. On ne peut juste pas céder ce truc là, sinon on est foutu·e·s.
La liberté d’expression c’est typiquement le genre de principe qui ne tolère aucune dérogation sinon, de fait, c’est mort. C’est comme le silence, si tu fais un tout petit bruit, c’est déjà plus le silence. La liberté d’expression c’est pareil, si tu te tais un tout petit peu, c’est déjà plus la liberté d’expression.
Est ce que tu aurais un conseil pour les journalistes jeunes qui dessinent ?
Dessinez. C’est un bon conseil (Rires)
Faites un BTS de pub ! Moi j’ai appris le dessin de presse en faisant de la pub parce qu’apprendre à faire une publicité c’est apprendre à mettre un message choc avec une image, à créer un lien entre deux images comme l’humour, l’étonnement ou la poésie. En gros apprendre à faire une pub et apprendre à faire un dessin de presse, c’est exactement le même principe, c’est juste le but qui diffère : il y en a un qui sert à vendre des yaourts et l’autre qui sert à vendre des idées mais c’est le même exercice.
Aussi, posez-vous la question “qu’est ce que vous avez à dire ?” et pas “qu’est ce qu’on attend que vous disiez ?” . C’est ce que j’essayais d’expliquer à mes petits jeunes hier*.
Faites entendre votre voix et pour faire entendre sa voix et être entendu·e il faut apprendre à parler. Et de la même manière que pour dessiner, il faut apprendre à dessiner. Sinon le seul conseil qu’on puisse donner à la jeunesse c’est qu’elle écrive, qu’elle parle, qu’elle chante, qu’elle danse.
Apprend bien parce que plus tu seras fort·e dans ce domaine là plus tu seras puissant·e et plus tu pourras t’exprimer et empêcher que l’on parle en ton nom.”
*[cf Partie 2 de l’interview]
Merci Camille !
Voilà, cette interview est terminée. Vous trouvez la marraine du prix spécial dessin de presse absolument topissime ? Vous pouvez aller voir ses dessins de presse sur son site (par ici). Vous voulez la rencontrer ?
Le concours Kaléïdo’scoop 2015 a été organisé en partenariat avec :
- Afriscope
Afriscope est un magazine culturel et citoyen, gratuit, bimestriel et édité par la rédaction parisienne d’Africultures. Ce magazine cherche à valoriser l’apport des artistes et citoyen·ne·s d’origine africaine à la société française, donner une large visibilité aux initiatives associatives et citoyennes, combattre les clichés et préjugés que subissent les personnes d’origine africaine, réunir et relayer une information pratique souvent dispersée, créer du lien social et encourager l’épanouissement de ceux·celles qui sont marginalisé·e·s, développer le dialogue interculturel et la solidarité. Afriscope est diffusé dans les lieux et événements culturels, les mairies, les associations, les bibliothèques, les foyers… en Ile de France.
- Animafac
Animafac est un réseau national d’associations étudiantes visant à promouvoir l’engagement associatif et à accompagner les bénévoles étudiant·e·s dans la réalisation de leurs projets. Depuis 1996, Animafac met à leur disposition une large palette d’outils – formations, guides et fiches pratiques, kits de campagne – élaborés à partir de l’expérience cumulée des associations du réseau.
- Le CLEMI
Le CLEMI est chargé de l’éducation aux médias dans l’ensemble du système éducatif français depuis 1983. Il a pour mission d’apprendre aux élèves une pratique citoyenne des médias. Cet objectif s’appuie sur des partenariats dynamiques entre enseignant·e·s et professionnel·le·s de l’information. Le CLEMI accompagne les élèves qui créent des médias scolaires. En s’initiant aux complexités de la production d’information, ils·elles développent autonomie et esprit d’initiative.
Que prospèrent des médias pluralistes de qualité pour le public exigeant de demain, formé aux pratiques journalistiques, à une actualité transformée par les pratiques numériques dans un esprit de citoyenneté actif et participatif !
- Les Dossiers de l’actualité
Les Dossiers de l’Actualité proposent aux lycéen·ne·s et aux étudiant·e·s des dossiers à conserver et une synthèse complète de l’actualité. Chaque mois, retrouvez les points essentiels de l’actualité internationale, politique, économique, sociale du mois écoulé. Des données-clés pour faire le lien entre les cours et l’actualité : repères historiques, statistiques et infographies. Les articles signés par les journalistes du quotidien national LA CROIX, sont sélectionnés avec la rédaction de Phosphore pour être en parfaite adéquation avec les programmes et les centres d’intérêts des lycéen·ne·s et des étudiant·e·s.
- L’Etudiant
L’Etudiant est un mensuel français et un groupe média spécialisé dans l’information sur la formation, les études et les métiers à destination des 15-25 ans. Il conseille les lycéen·ne·s, les étudiant·e·s et leurs parents sur les questions d’orientation et de formation initiale et continue. L’Etudiant favorise la prise de parole des jeunes, notamment via son blog Zone d’Expression Prioritaire.
- MediaEducation.fr
Éduquer aux médias, c’est avant tout permettre à chacun·e de développer une compréhension critique des médias, de façon active et participative. Mediaeducation.fr est une plateforme multimédia indépendante et autofinancée. Véritable portail recensant les acteur·trice·s, initiatives et avancées de ce domaine, Mediaeducation.fr n’a d’autre prétention que de mettre en relation, rapprocher et valoriser les actions de l’éducation aux médias en France. Jeunes, adultes, éducateur·trice·s, parents, enseignant·e, nous sommes tou·te·s responsables dans l’encouragement de la pensée libre et éclairée.
- Okapi
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Les adolescent·e·s ont bien besoin d’un abonnement à un magazine comme Okapi pour : s’épanouir et être heureux au collège, répondre aux questions qu’on ose à peine poser, comprendre l’actualité et construire sa vision du monde.
Avec Okapi, le monde s’agrandit !
- Phosphore
Dès 14 ans. PHOSPHORE, mes années lycée.
Phosphore est le magazine qui aide les adolescent·e·s à s’ouvrir sur le monde, mieux se connaître soi-même et réussir son orientation. Le lycée est un moment fort où l’on se construit un avenir. Un abonnement à Phosphore permet d’accompagner les 14-18 ans dans cette période clé en s’appuyant sur des expériences vraies, des repères fiables et des décryptages fouillés de l’actualité.
- Le Réseau National des Juniors Associations
Le Réseau National des Juniors Associations encourage la liberté d’expression des jeunes, l’esprit d’initiative et le renouvellement de la vie associative. C’est une association loi 1901, dont sont membres : La Ligue de l’enseignement ; la Confédération des M.J.C. de France ; la Fédération des Centres Sociaux et Socioculturels de France et Jets d’encre. Il est également composé d’un collège des Juniors Associations et d’un collège de personnalités qualifiées.
- Avec le soutien exceptionnel de la Fondation Bouygues Télécom
La Fondation d’Entreprise Bouygues Telecom soutient et mène des projets destinés à informer ou à créer du lien. Elle intervient dans la protection de l’environnement, le soutien aux personnes en difficulté médicale ou sociale et la promotion de la langue française.
- Les Ministères de l’éducation nationale et de la jeunesse